L’Empire ottoman disparaît à la fin de la première
guerre mondiale donnant naissance à la Turquie et à de nouveaux États dessinés
par les puissances européennes. Nouveaux États gérés par la France et
l'Angleterre dans le cadre de mandats de la SDN.
C'est dans ce contexte qu'une zone de tension va se
cristalliser et s'intensifier en Palestine administrée par les Anglais.Ces tensions avaient commencé à la fin du XIXe
siècle avec les débuts du mouvement sioniste poussant quelques milliers de
juifs à s'installer en Palestine peuplée de populations arabes. Elles vont
ensuite s'amplifier au lendemain de la première guerre mondiale, car les
britanniques acceptent régulièrement l'arrivée de nouveaux immigrants juifs.
D'où de violents affrontements qui culminent en 1936-39.
Or, la seconde guerre
mondiale, le drame de la Shoah et la quête d'un État refuge pour les juifs,
vont déboucher sur la décision de l'ONU en 1947 de créer deux États en
Palestine : un pour les juifs, un autre pour les arabes ; Jérusalem
et les lieux saints étant placés sous tutelle internationale. Rejetée par les
arabes, cette décision va entraîner une succession de guerres qui se
termineront par la victoire totale d'Israël en 1967.
Alain
CHAFFEL
Professeur honoraire de classes préparatoires.
Agrégé et docteur en histoire