1. Présentation de l’atelier


    Marseille connaît un rayonnement culturel nouveau depuis 2013. La ville demeure pourtant un terrain fertile aux stratégies d’autopromotion et à la débrouille : DIY (fais-le toi-même) sonne alors comme une initiation post-scolaire pour les jeunes artistes. Ces phénomènes, s’ils ne sont pas nouveaux, semblent dans ce contexte pallier une carence en matière d’opportunités et de diffusion. Forcé·es à se plier à toute une série de compromis pour donner à voir leur travail, étoffer leur portfolio et répondre à des appels à candidature, les jeunes artistes inventent des systèmes autonomes d’exposition, en marge de l’institution. Objectifs ? Court-circuiter l’invisibilisation, créer des espaces éphémères de socialisation et, surtout, éviter de subir l’écrémage qui guette à la sortie de l’école. À rebours des systèmes concurrentiels et protocolaires, ces pratiques impactent autant les manières de se rassembler, de produire, de diffuser que d’archiver. Partant d’un panorama subjectif et d’une parole située, cet atelier n'a pas vocation à romantiser le travail gratuit et la débrouille. Axée sur Marseille, l’étude tente d’esquisser les modalités et les limites d’une scène émergente qui aspire à se définir par elle-même.



    À propos de l'intervenante


    Alexia Abed (1993) est critique d’art et commissaire indépendante basée à Marseille. Après l’obtention du Master Recherche en Histoire de l’art contemporain (AMU), elle co-fonde, en 2021, l’association mastic qui rassemble une vingtaine de travailleur·ses de l’art. Elle rejoint ensuite plusieurs collectifs qui œuvrent à analyser et valoriser la scène artistique émergente ; Jeunes Critiques d’art, Contemporaines et Figure Figure. Son travail critique, à la fois scientifique et empirique, se positionne contre les systèmes concurrentiels et les conditions de travail précarisantes. Se refusant à une parole surplombante, elle tente de co-fabriquer des modèles et des récits alternatifs. Elle a notamment écrit pour Fræme, Manifesto XXI, The Art Newspaper et le Cnap. Depuis 2022, elle initie un cycle d’expositions autour des éléments qui illustre l’impact de l’éco-anxiété sur la production de jeunes artistes. Shadeless, le premier volet, puise dans les zones abyssales inexplorées pareilles à nos angoisses enfouies.



    Contact et renseignements

    Grégoire Pastor – gregoire@artagon.org


    Modalités d'inscription


    Deux tarifs sont proposés : 


    > Tarif adhérent·e


    L'inscription est gratuite pour les adhérent·e·s à Artagon, moyennant une cotisation annuelle de 30 €. 


    L’adhésion peut être effectuée en ligne en cliquant ici (paiement par CB).


    Cette adhésion permet notamment de participer gratuitement à l’ensemble des ateliers et des permanences, aux rencontres publiques, mais aussi à la programmation et aux actions culturelles d’Artagon de septembre 2023 à juin 2024. 


    > Tarif non adhérent·e


    En l’absence d’adhésion, il est toutefois possible de participer à un atelier ou une permanence avec une contribution de 5 € (paiement en ligne par CB).


    N’hésitez pas à nous contacter si vous êtes intéressé·e par un atelier ou une permanence et que vous n’êtes pas en mesure de vous acquitter d'une cotisation.


  1. [Atelier théorie et actualités]

    Faire sans. Débrouille et stratégies d’autopromotion : le cas de la scène émergente marseillaise

    Lundi 26 février | 18h - 19h30
    En visio
    1. Terminé
  2. Date et heure
    1. lundi 26 février 2024 à 18:00
    2. L'activité est close !
  3. Informations pratiques

    En distanciel Le lien pour se connecter en visio sera envoyé aux inscrit·e·s en amont de l’atelier par email.


    > Pour adhérer à l’association en ligne : cliquer ici

    > Contribution pour les non adhérent·e : 5 € (paiement en ligne par CB)